Les 30 et 31 mai derniers, j’ai eu l’opportunité incroyable de participer au premier Village de la LegalTech à Montpellier.

Cet événement a été une véritable mine d’informations sur l’intelligence artificielle et ses diverses applications.

J’ai eu le plaisir de rencontrer et d’échanger avec des professionnels inspirants, brillants et passionnés.

Les ateliers et les conférences étaient riches en informations et ont ouvert de nouvelles perspectives sur l’exercice de notre profession.

Ils m’ont rassurée : si l’IA est extrêmement performante, elle ne nous remplacera pas (tout du moins pas tout de suite).

L’IA n’est pas (encore) dotée de notre sens moral ou critique, de l’empathie, de la sympathie ou de la bienveillance dont nous pouvons faire preuve à l’égard de nos clients, ni même de notre éthique… en somme, les qualités qui font de nous des êtres humains.

Ces qualités humaines restent (pour le moment) nécessaires à l’exercice de notre belle profession et appréciées de nos clients.

L’IA est cependant un outil aussi incroyable que formidable, nous permettant de gagner en efficacité et ainsi de nous libérer de certaines tâches pour nous consacrer à celles qui nous rendent (pour le moment) irremplaçables.

Je laisse d’ailleurs le mot de la fin à l’IA (copilot), qui à la question que je lui ai posée : « Penses tu que l’IA peut remplacer un bon avocat ? », a répondu :

« L’intelligence artificielle (IA) a certainement le potentiel d’automatiser et d’améliorer de nombreux aspects du travail juridique. Par exemple, elle peut aider à la recherche juridique, à l’analyse de contrats, à la prédiction des résultats des litiges, et à bien d’autres tâches. Cependant, il est important de noter que l’IA a ses limites.

Un bon avocat possède non seulement des connaissances juridiques, mais aussi des compétences en matière de négociation, d’éthique, de jugement professionnel et de relations humaines. Ces compétences sont difficiles à automatiser et sont essentielles pour fournir un service juridique de qualité.

De plus, la loi est un domaine complexe qui nécessite une compréhension profonde du contexte, de l’interprétation et de l’application des règles. L’IA, en revanche, fonctionne sur la base de modèles et d’algorithmes, et peut ne pas être capable de comprendre pleinement ces nuances.

En résumé, bien que l’IA puisse aider à automatiser certaines tâches juridiques, elle ne peut pas remplacer complètement un bon avocat. Elle peut plutôt être vue comme un outil qui peut aider les avocats à être plus efficaces et précis dans leur travail. »

OUF ! Nous sommes sauvés…enfin… pour le moment !

Screenshot